Mais la météo avait promis un temps magnifique pour quelques jours. Nous sommes tout de même arrivés au chalet. Et en entrant, catastrophe : il n’y avait plus d’électricité. Sans doute la ligne avait-elle été coupée par les chutes de neige. Il ne servait à rien de rebrousser chemin le soir même car plus aucun car ne descendait dans la vallée. En analysant la situation, nous pouvions manger normalement puisque la cuisinière fonctionnait sur bouteille de gaz, pour l’éclairage il y avait les bougies. Il n’y a que pour le chauffage que cela risquait de coincer. Mon père avait toujours prévu de faire installer une cheminée mais devant le montant des devis, il avait reculé et opté pour des radiateurs électriques. Il nous fallait donc rester. De toute façon, je n’avais aucune envie de faire rater ce week-end avec mes deux meilleurs amis.

Claude est ce que l’on appelle un « beau gosse ». Pas très grand mais très large, cheveux noirs assez longs avec une grande frange sur le front, des yeux noirs, une grand bouche et un sourire qui fait tout passer. Il sait qu’il plait, il en use et en abuse. Il est convaincu que toutes les filles vont craquer pour lui, un jour ou l’autre. A-t-il déjà couché avec l’une d’entre elles, il le prétend mais j’hésite à le croire.
Yves est d’une beauté différente. Il est grand, élancé, dynamique, toujours en mouvement. Il ne parle pas beaucoup mais on le sent sincère. Il vient de se faire couper les cheveux en brosse. Ça nous surprend encore mais cela lui va bien. Ça le virilise. Je ne l’ai jamais vu sortir sérieusement avec une fille mais je suis convaincu que c’est un hétéro pur et dur.
Moi, je suis blond, aussi grand que Yves mais un peu plus sportif. Je ne sais pas à quoi ça tient mais j’ai des bras très puissants et cela me permet de pratiquer à merveille le handball où je suis la terreur des gardiens adverses. Par contre, les filles, ce n’est pas mon rayon du tout. Je sais que je suis gay même si personne n’est au courant. C’est pourquoi, ce week-end avec mes deux meilleurs amis qui en plus, sont de beaux mecs, je ne pouvais laisser passer l’occasion, non ?

La nuit était tombée depuis longtemps lorsque nous avons fini de ranger la nourriture dans les différents placards. Puisque le frigo ne fonctionnait pas, le lait et tout ce qui devait rester au frais a été mis sur le rebord de la fenêtre. Il a fallu préparer le dîner et nous avons parlé durant des heures de tout et de rien. Au moment de se coucher, il fut décidé que j’occuperai la grande chambre, avec le grand lit (celui de mes parents) alors que mes copains se partageraient la petite chambre avec des lits superposés.
Il était largement minuit lorsque nous sommes allés chacun vers notre lit, complètement emmitouflés à cause du froid. La pleine lune et la neige éclairaient la chambre et j’allais m’endormir lorsque Claude et Yves sont entrés.
- Oh, putain, y caille. Faut faire quelque chose sinon, nous on crève de froid.
Généreux de nature, et tout de même un rien intéressé, je leur ai proposé de partager le grand lit pour que nous nous tenions chauds, les uns les autres. Cela n’a fait aucune difficulté puisque nous nous connaissions tout de même depuis 3 ans. De plus, au bahut, après les séances de sport, nous nous douchons ensemble. Claude est donc venu d’un côté, Yves de l’autre. J’étais ravi d’être le jambon de ce drôle de sandwich.
Evidemment, avec deux pulls, des chaussettes, un pantalon de survêtement … très vite nous avons eu trop chaud. Petit à petit, nous avons donc enlevé nos diverses couches protectrices jusqu’à nous retrouver en caleçon. Un lit de 1,40 m, c’est grand mais quand on y est à trois, on se touche, on se bouscule et surtout, je crois, on n’avait pas trop envie de dormir. Chacun bousculait l’autre et Yves est tombé du lit. Il a alors arraché les draps et a plongé sur nous. Nous riions aux éclats tout en roulant les uns sur les autres. Ces corps presque nus, la transpiration, forcément des mains qui touchent des parties d’anatomie interdites en principe, … j’étais aux anges.

Lorsque nous avons été trop fatigués pour continuer, nous nous sommes écroulés les uns sur les autres. Je tenais mes deux copains dans mes bras. C’est alors que Claude a dit :
- Hé, mais tu bandes !
Effectivement, je bandais fort. Et, seulement vêtu d’un caleçon, pas moyen de le cacher. J’ai eu très peur de leur réaction mais Yves a ajouté :
- Montre ! J’ai enlevé le seul vêtement qui me restait et Yves a attrapé ma queue en hurlant :
- J’ai marqué un point.
Puis, il s’est précipité sur Claude pour essayer de l’attraper aussi et le chahut a recommencé. Mais cette fois-ci, il fallait saisir la bite du copain pour marquer un point. Plus tard même, nous marquions deux points lorsque nous réussissions à glisser un doigt dans le cul de l’autre. Les caleçons n’ont pas résisté longtemps à ce pugilat et très vite, nous étions excités comme des ânes.
Lorsque la pression est retombée, j’avais peur que chacun soit saisi de honte et s’en aille de son côté mais il n’en fut rien. Yves encore s’est penché sur Claude et a commencé à le sucer. Ce dernier s’est laissé faire. Il a fermé les yeux et s’est allongé sur le dos en saisissant au passage ma bite qu’il s’est mise à caresser.
Pendant des heures, nous avons découvert les corps de nos copains, les léchant, les suçant, les caressant. Nous avons éjaculé plusieurs fois et au petit matin, nous nous sommes enfin endormis, nous serrant les uns les autres.
Je me suis réveillé le premier et ai préparé le petit-déjeuner. Claude et Yves sont venus peu de temps après et nous avons mangé comme si de rien n’était. Nous avons passé la journée à skier, à visiter la galerie marchande de Chamrousse, à nous amuser. Après dîner, lorsqu’il était l’heure de se remettre au lit, les deux copains ne se sont posés aucune question et nous avons de nouveau fait chambre commune.

Tout le monde s’est déshabillé et nous bandions tous. Nous avons commencé à nous tripoter mais j’ai interrompu la séance :
- Ecoutez, les gars, je voudrais vous dire quelque chose. Je voudrais surtout être honnête avec vous. Je suis homo.
- Ben, tu crois qu’on ne le savait pas, a répondu Claude.
- Tu sais, tu n’as jamais été très discret, sous la douche, au bahut, a poursuivi Yves
- Et ça ne vous dérange pas ? j’ai enchaîné
- On va dire que ça dépend de toi. Yves et moi, on voudrait te sauter ce soir.
J’ai voulu les embrasser mais ils se sont reculés : « on n’embrasse pas ». Alors, j’ai saisi les deux membres et ai commencé à les masturber. De leur côté, ils se sont occupé de mes fesses. Il y en avait un qui caressait pendant que l’autre m’introduisait son doigt. Je me sentais pleinement heureux, je savais que j’allais passer la nuit dont je me souviendrai toujours.
C’est Claude qui a décidé de commencer. Il m’a fait mettre à quatre pattes devant lui et m’a demandé :
- Tu as déjà fait çà ?
- Non, c’est la première fois. Et toi ?
- Pareil. Tu crois pas que je vais te faire mal.
- On verra bien. Si ça glisse pas assez, y’a qu’à prendre du beurre pour aider.
Et ça n’a pas glissé assez. Lorsque Claude a essayé de forcer le passage, ça a fait un mal de chien. J’ai serré les fesses et il n’a rien pu faire. Yves, rapide comme l’éclair est revenu avec le beurre (il était gelé, mais bon). Ils en ont pris un morceau qu’ils ont étalé sur mon petit trou. Un autre morceau m’a été introduit et ce froid suivi de deux doigts qui le poussaient, me bouleversait. Une nouvelle fois, Claude s’est mis en position. Le corps gras a facilité les premiers centimètres mais la douleur est revenue, trop vive. Claude s’est arrêté et a demandé s’il devait se retirer. J’ai préféré qu’il attende un peu sans bouger. Et lorsque l’intensité du mal a baissé, j’ai poussé mon cul vers lui pour contrôler l’introduction de sa bite. Ce n’était pas franchement une partie de plaisir mais il fallait y passer, je le savais.

Me voyant bouger les fesses, Claude a cru que c’était reparti. Il a poussé d’un coup violent, m’a arraché un cri mais il était dedans, à fond. Je sentais ses couilles qui me touchaient, il ne pouvait pas aller plus loin. Il a poussé un tel soupir de satisfaction que je ne regrettais pas mon effort. Il s’est retiré lentement et au moment où son gland allait sortir, il est revenu. Lentement, longtemps, il m’a limé avec persévérance. Lorsque la douleur est complètement partie, il ne restait plus que le plaisir d’avoir en moi l’un de mes deux meilleurs copains.
Yves, pour sa part, observait. Il regardait partout, touchait partout, il était comme un gosse. Par contre, sa bite n’était plus celle d’un gosse. Elle avait tellement gonflé ! Et lorsque enfin Claude m’a inondé de son sperme, j’ai demandé à Yves s’il ne voulait pas lui aussi me défoncer. Il s’est précipité sur moi, a placé son engin en face de mon trou et est entré. Comme il est mieux membré que Claude, je l’ai encore senti passer mais il avait un rythme d’enfer. Il m’a propulsé dans des sphères incroyables. Je savais que le moindre contact avec mon sexe me ferait partir. Je voulais exploser en même temps que lui. Ce qui est arrivé vite. Excité comme il l’était, il m’a envoyé des rasades de foutre dans les tripes. Je sentais cette chaleur qui m’envahissait alors j’ai laissé partir mon propre jus.

Au cours de cette nuit, nous avons encore recommencé deux fois, le même scénario.
Quelques années plus tard, Claude s’est marié. Je suis le parrain de son fils aîné. Yves, lui, a créé une entreprise en Australie. Moi, je suis monté à Paris. Mais de temps à autre, nous nous retrouvons. Nous décidons de nous payer un week-end en célibataire et la même nuit orgiaque